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Amélioration des cicatrices

Le drainage lymphatique est un soin particulièrement recommandé en cas de traumatismes physiques accidentels ou  interventions chirurgicales, car le drainage vient accélérer la résorption de l'œdème et favoriser la régénération tissulaire. Toutefois, des cicatrices nécessitent des soins plus particuliers afin de devenir pleinement fonctionnelles et esthétiques. Ainsi, je me suis investie dans plusieurs programmes de formation pour acquérir des outils thérapeutiques visant à améliorer les cicatrices. ​

Mes formations de spécialisation en soin des cicatrices : ​​

2008 : FASCIATHÉRAPIE INTÉGRÉE à l'IKC  (Institut Kiné Concept, Montréal) ​

2011-2012 : FASCIATHÉRAPIE à l'ASOQ  (Académie Sutherland d'Ostéopathie du Qc)​

2024 : TRAITEMENT DES CICATRICES à l'I.P.P.P.  (Institut de Pelvi Périnéologie de Paris). Propose des formations de spécialisations pour les D.E. ou équivalents (D.E.=Diplômés d'État) en Kinésithérapie. Formation de niveau post Master Universitaire. 

​​

NE CONFIER PAS LE SOIN DE VOS CICATRICES À DES PROFESSIONNELS NON DÛMENT FORMÉS.

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Traitements des cicatrices

​Les cicatrices peuvent être :

- pathologiques (chéloïdiennes, hypertrophiques, chéloïdes, rétractiles, adhérentes, plates, étirées)

- ou encore défectueuses (dyschromiques, avec inclusions, tatouées, hyperkératosiques, larges, déprimées, décalées, en échelle de Perroquet). 

On distingue 3 phases dans la cicatrisation :

- phase 1 inflammatoire : jour 1 à jour 3 environ

- phase 2 : proliférative : jour 3 à 7 jours environ

- phase 3 : remodelage et maturation : jusqu'à 18 mois.

Selon le type de cicatrice et la phase de cicatrisation où elle se trouve, les approches manuelles seront différentes.

Exemples de techniques manuelles à cet effet :

- Approches myofasciales

- Mobilisation (ex : en bloc / au miel...)

- Levée de tension et levée de tension inversée

- Étirements

- Massages (ex : en batônnets)

- Pétrissages

- Techniques de Masso-Kinésithérapie telles que les techniques de Morice, le pincé roulé (ou manœuvres de Wetterwald), les pincers de Leroy-Jacquet...

Aussi, des techniques d'auto-mobilisations pourront vous être enseignés, et des conseils (en terme d'aromathérapie, crèmes, supplémentations, etc.) pourront vous être promulgués.

Durée moyenne d'une telle séance = 60 minutes, comprenant :

- environ 30 minutes de drainage lymphatique manuel

- environ 30 minutes de techniques spécifiques mentionnées précédemment.

La peau... ce formidable organe...

Quelques chiffres...

  • Elle compte de très nombreux récepteurs : 2500 récepteurs par cm2 sur les doigts !

  • Il s’agit d’un organe très grand car la peau couvre 1,8 mètres carrés

  • Son poids : 5kg de peau chez une personne de 70 kg

  • Elle abrite des centaines de millions de microorganismes.

La peau est le reflet notre vie : elle montre notre âge, notre état de santé, notre identité culturelle et notre histoire génétique. Nina G. Jablonski. Skin, a natural history.

On pourrait ajouter : la peau dévoile aussi certaines de nos expériences (cicatrice après un traumatisme physique).

 

 

 

 

Les 4 couches de la peau...

  • Épiderme : 50 micromètres à 1 mm d’épaisseur. Épithélium pluristratifié. Renouvellement constant toutes les 4 à 6 semaines. Ne contient ni vaisseaux sanguins ni lymphatiques. Contient des :

    • Terminaisons nerveuses ;

    • Cellules kératinocytes (rôle de barrière) ;

    • Mélanocytes (synthèse la mélanine) ;

    • Cellules de Langerhans (immunocompétentes) ;

    • Cellules de Merkel (récepteur du toucher).

 

  • Jonction dermo-épidermique (JDE) : support mécanique pour l’adhésion de l’épiderme au derme. Rôle fondamental lors de la réépidermisation pour la cicatrisation.

 

  • Derme : 1 à 5 mm d’épaisseur. Constitué de :

 

  • Fibres de collagène 1 et 3 ;

  • Élastine ;

  • Substance fondamentale (gel interfibrillaire constitué d’eau, sels minéraux et glycoprotéines),

  • Nombreux vaisseaux sanguins, lymphatiques et nerfs ;

  • Récepteurs (Merkel, Meissner, Ruffini, Pacini) ;

  • Glandes sudorales, follicules pilo-sébacés ;

  • Cellules immunitaires (dendritiques, macrophages, mastocytes);

  • Fibroblastes (qui produisent des dérivés d’héparine, acide hyaluronique, collagène, élastine), qui, sous forme de myofibroblastes sont des facteurs essentiels pour la cicatrisation.

 

  • Hypoderme : zone la plus profonde et la plus épaisse (jusqu’à 3 cm au niveau de l’abdomen). Dépôt graisseux. Sépare la peau des tissus sous-jacents. Protection thermique et mécanique, réserve d’énergie et de nutriments.

 

 

 

La peau remplit 5 grandes fonctions :

  • Protection du milieu intérieur contre les agressions extérieures : agressions mécaniques, chimiques, infectieuses, radiations solaires

  • Échange avec le milieu extérieur : élimination de déchets et de produits toxiques par la sueur + absorption de substances

  • Fonction métabolique : synthèse de la vitamine D (important pour le squelette, la contraction musculaire, la santé psychologique, les maladies auto-immunes…)

  • Thermorégulation : Maintien de la température corporelle (chaleur : évaporation de la transpiration ; froid : vasoconstriction et adaptation par les poils, cheveux et tissus adipeux

  • Fonction sensorielle : informations tactiles, thermiques, douleur.

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Introduction

Une cicatrice est la trace d’une blessure, d’un accident ou d’une intervention chirurgicale. C’est en quelque sorte l’empreinte de cette cicatrisation. Il s’agit de la partie visible d’une lésion du derme plus ou moins profonde qui a été plus ou moins bien réparée. En effet, il faut savoir que la cicatrice est inéluctable dès lors que la couche du DERME de la peau est atteinte par une lésion. Toute plaie ou incision chirurgicale touchant le derme laisse une cicatrice définitive et indélébile.

Bien que toutes les cicatrices ne nécessitent pas forcément de traitement, beaucoup d’entre elles profiteraient de soins manuels spécifiques pour leur bonne évolution. 65 % des individus sont mécontents de leur cicatrice. À ces personnes, mentionnons que l’amélioration de l’aspect de la cicatrice est possible et ce, même plusieurs années plus tard !

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Origines des cicatrices

  • Interventions chirurgicales :

    • Médicales (mastectomie, appendicite, césarienne, remplacement de hanche...)

    • Dentaires (extraction de dent, greffe osseuse…)

    • Esthétiques (abdominoplastie, augmentation/diminution mammaire, lifting des bras, blépharoplastie…)

  • Diverses procédures esthétiques (liposuccion, ablation de grains de beauté…)

  • Certaines pratiques :

    • Scarification

    • Tatouages (car l’encre est injecté dans le derme)

    • Vaccins

    • Piercing

  • Brulures

  • Blessures traumatiques (accident de voiture, chute…).

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Complications potentielles d'une cicatrice

  • Tissulaires : restriction des amplitudes des tissus, adhérences diverses, manque de mobilité, nécrose, problème de trophicité (= nutrition des organes et tissus)

  • Viscérales : Adhérences internes ou externes, douleurs, digestion difficile, problèmes de transit…

  • Lymphatiques : rétention liquidienne, lourdeur, œdèmes

  • Posturales : modification possible de la posture car la cicatrice peut exercer une traction tissulaire trop forte dans certains axes

  • Sociales : une gêne occasionnée par une cicatrice très visible (par ex, cicatrice au visage)

  • Émotionnelles : traumatisme psychologique associée à une cicatrice (par ex, cicatrice après ablation du sein suite à un cancer)

  • Énergétiques : frein de l’énergie circulante quand la cicatrice coupe un méridien

  • Orthopédiques : Amplitudes articulaires amenuisées, ankyloses, douleurs…

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Les cicatrices sont dites matures ou immatures :

- MATURE (généralement, cicatrice de plus de deux ans, dont les processus de remaniement sont achevés et donc qui aura pris son apparence définitive) : PLANE, FINE COMME UN TRAIT DE CRAYON, SOUPLE, MOBILE, INDOLORE, DE COULEUR CHAIR.

 

- IMMATURE (Si la cicatrice n'est pas parvenue à maturité et peut encore s'estomper) : SURÉLEVÉE, RAIDE (INDURÉE), ADHÉRENTE, DOULOUREUSE, ROUGE.

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Travaillons ensemble

Je vous propose d'améliorer l'état de vos cicatrices, récentes ou plus anciennes, par des soins manuels précis et parfaitement adaptés.

 

Un soin qui préviendra ou diminuera des désagréments esthétiques et/ou physiologiques de vos cicatrices.

Obstacles à la cicatrisation

Obstacles à la cicatrisation : De nombreux facteurs peuvent être des obstacles à la cicatrisation, tels que :

  • Diabète : dysfonctionnement leucocytaire lie à̀ l’hyperglycémie, risque d’ischémie régionale en raison d’une oblitération vasculaire ou de l’épaississement de la membrane basale des capillaires

  • Malnutrition : perturbations de la phase inflammatoire et de la synthèse de collagène

  • Obésité : diminution de la vascularisation du tissu adipeux et augmentation de la tension dans la plaie

  • Tabagisme : diminution de l’oxygénation de la plaie et anomalies de la coagulation dans les petits vaisseaux sanguins

  • Âge avancé : affaiblissement défenses immunitaires et diminution résistance aux germes pathogènes

  • Stress important : augmentation du cortisol diminue le nombre de lymphocytes circulants et atténue la réaction inflammatoire

  • Déficit sensitif dans la région de la plaie

  • Défauts de circulation/d’hypoperfusion : mauvaise alimentation de la plaie en substances nutritives, en cellules sanguines et en oxygène

  • Traitements :

    • Immunosuppresseurs : diminution de la synthèse de collagène

    • Corticoïdes : ralentissement de l’épithélialisation et de la néovascularisation, inhibition de la contraction

    • Irradiation de la lésion : diminution de l’irrigation sanguine par suite du rétrécissement de la lumière vasculaire

  • Comorbidité : Plusieurs pathologies (avérées ou non) peuvent ralentir, voir empêcher la formation de la cicatrice.

    • Insuffisance rénale

    • Anémie

    • Pathologies vasculaires

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Nutrition favorable à la cicatrisation

Certains nutriments sont indispensables à la cicatrisation. Les carences nutritionnelles représentent une cause fréquente de retard ou mauvaise qualité de cicatrisation.

  • Protéines : Des carences protéiniques affecteraient toutes les phases de la cicatrisation car diminueraient la formation de la matrice extracellulaire, de l’angiogenèse (=formation de nouveaux vaisseaux sanguins), de la maturation de la matrice, des fonctions immunitaires cellulaires et humorales.

  • Glucides : La cicatrisation consomme beaucoup d’énergie et les glucides sont une source énergétique. Un équilibre au niveau insulinique est associé à une meilleure cicatrisation.

  • Lipides : Composant essentiel de la membrane cellulaire et source énergétique. Un régime pauvre en acides gras est souvent associé à un retard de cicatrisation.

  • Vitamine A : Stimulation de la phase inflammatoire, de la prolifération fibroblastique, synthèse de collagène, angiogenèse et épithélialisation.

  • Vitamine B1, B2, B6, B9, B12 : Le complexe de vitamine B aide à limiter les inflammations de la peau, à prévenir une mauvaise vascularisation de la plaie, améliore la réponse immunitaire.

  • Vitamine C : Cofacteur indispensable pour la synthèse de collagène. Un déficit augmente le risque de plaies, hémorragies, ouverture d’anciennes cicatrices.

  • Vitamine D : Favorise la cicatrisation et guérison des brulures beaucoup plus rapide.

  • Vitamine E : Effet anti-inflammatoire et anti-oxydant.

  • Magnésium : Influence sur la régénération cellulaire. Une carence en Mg entraîne fatigue, mauvaise cicatrisation, crampes musculaires, problèmes de perfusion.

  • Zinc : Composant essential impliqué dans la synthèse d’ADN et de nombreuses protéines dont le collagène. Un déficit en Zn risque de diminuer la prolifération des fibroblastes.

  • Fer : Indispensable pour la genèse cellulaire. Sa fonction sanguine pour le transport d’oxygène est essentielle pour l’oxygénation tissulaire. L’anémie peut diminuer la vascularisation cicatricielle ; la peau est sèche et irritée.

  • Cuivre : Nécessaire à la respiration cellulaire (fixation O2) et avec une action anti-inflammatoire. Une carence en Cu ralentirait la cicatrisation, entraînerait des inflammations de la peau et réponse immunitaire diminuée.

Échelle de Vancouver

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Utilisée pour quantifier les cicatrices. Reconnu mondialement.

- L'inflammation : par appréciation de la pigmentation cutanée, cotée de 0 (normal) à 2 (hyperpigmentation)

- La couleur : cotée de 0 (normal) à 3 (pourpre)

- Épaisseur du pli : cotée de 0 (inf .à 2 mm) à 3 (plus de 5 mm)

- Extensibilité de la peau : cotée de 0 (normal) à 5 (rétractation permanente)

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​© 2017 par Sandrine L'Homme

Spécialisée en Drainage Lymphatique Manuel, méthode du Docteur Vodder

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